Commentaires sur : Pourquoi la critique de la consommation est tendanciellement réactionnaire https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/ Sat, 19 Jan 2019 18:38:36 +0000 hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 Par : Camille M https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/#comment-8 Sat, 19 Jan 2019 18:38:36 +0000 http://www.assoeunomia.fr/?p=3510#comment-8 En réponse à Jacques Bolo.

Le procès en cléricature envers le marxisme ou les marxistes est sans doute davantage un produit du temps présent que « le marxisme » un produit de l’époque de Marx, s’il est vrai que lui-même n’était « pas marxiste » et qu’il y a bien plutôt existé « des marxismes », théories et pratiques confondues. Reste que c’est Marx et Engels qui ont proposé une solution viable à l’aporie de la « pensée du temps », qui serait enfermée dans son époque et donc nécessairement « inadéquate ». Quant à ce que « le marxisme a objectivement produit », c’est bien la peine de parler de biais intellectualiste au début de votre commentaire pour conclure par le pouvoir objectifs des corpus théoriques. À moins que vous ne pensiez avec Marx que « la théorie, quand elle s’empare des masses, devient elle-même puissance matérielle » ? Mais à vrai dire, en relisant votre commentaire, vous avez beau jeu de parler de biais intellectualiste pour finalement disserter sur le pouvoir des discours. Aussi bien c’est ce que nous nous sommes proposés (parler du pouvoir des discours), mais dans une optique pratique, ce qu’on a longtemps appelé et qu’on appelle toujours « propagande », soit diffusion des idées (ce que les professeurs appellent pédagogie, ce que les scientifiques appelle vulgarisation, la différence étant que dans leur perspective il s’agit moins de transformer radicalement une société que d’exercer leur métier).
Bref, que la critique de la consommation soit élitiste, ou qu’elle ait pour racine le moralisme catholique (et l’ascétisme luthérien alors ?), voilà des évidences qui auraient alourdi l’article. Sinon, puisqu’on reste dans le capitalisme malgré ses restructurations successives, c’est encore les analyses de Marx (éventuellement mises à jour, mais pas pour des choses aussi fondamentales que ce dont traite cet article) qui restent les plus utiles.

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Par : Camille M https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/#comment-7 Sat, 19 Jan 2019 18:21:12 +0000 http://www.assoeunomia.fr/?p=3510#comment-7 En réponse à Armelle.

Salut et merci pour ton commentaire ! C’est sans doute insuffisamment expliqué dans l’article comme dans la vidéo, et ça mériterait un rajout du coup, mais en fait l’industrie ne fournit pas nos besoins individuels (ni ceux des ménages) : l’industrie fournit un marché, ce qui est un mode de répartition des ressources extrêmement défectueux. Il n’y a aucune coïncidence entre les besoins et leur satisfaction sous le capitalisme ; pour ne parler que de la bouffe, l’industrie agro-alimentaire est en crise de surproduction perpétuelle en même temps que la famine touche tel ou tel continent dans sa quasi-entièreté. Du coup les pauvres de ces régions ne mangent pas à leur faim, dans le même temps où les pauvres des centres historiques d’accumulation du capital (les-dits « pays riches ») souffrent d’obésité parce que leur budget les oblige à acheter de la merde, merde dans laquelle sont écoulés « artificiellement » les stocks de sel et de sucre surproduits par exemple. Par ailleurs, toutes les crises économiques depuis 30 ans sont des crises de surproduction. Bref la coïncidence des besoins et de leur satisfaction par le marché est un mythe (mythe de la main invisible), et les famines n’ont pas lieu à cause d’un défaut de production (on produit largement assez pour nourrir l’ensemble de la population mondiale, et en fait on produit même bien trop), qu’à cause d’un défaut de répartition. C’est également ce qui fait que parmi les zones les plus pauvres du monde figurent des quartiers des villes les plus riches du monde : et ces pauvres là, captifs du mode de production capitaliste qui en fait des consommateurs parce qu’il en fait des travailleurs (dur de chasser le bison quand à la place du champ où il vaquait autrefois il y a l’usine ou le mall où tu dois pointer pour garder ton toît), mangent sans doute les yaourts Dan’trucs dont tel ou tel ingrédient aura effectivement fait v’là les kilomètres. Et la suite c’est l’article en gros…

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Par : Camille M https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/#comment-6 Sat, 19 Jan 2019 18:08:45 +0000 http://www.assoeunomia.fr/?p=3510#comment-6 En réponse à nono.

Salut et tout d’abord merci pour ces remarques !
J’espère ne rien oublier, mais :

1. Je ne pense pas que les deux soient complémentaires, je pense que ceux qui font l’un ne font pas l’autre et vice versa. Solutions individuelles et collectives sont théoriquement complémentaires si on veut, mais en pratique elles ne le sont pas, et « par essence » les « solutions individuelles » charrient une perspective moraliste. Après il ne s’agit pas de faire l’inverse non plus, càd de reprocher aux gens de pisser sous la douche ; simplement ce n’est pas une solution écologique ni politique. En ce qui concerne les comportements individuels, une solution politique pourrait être de réfléchir collectivement sur les modes de production futurs étant donné l’état des connaissances sur les écosystèmes et les ressources disponibles par exemple (je pense par exemple à la fameuse « collapsologie »), réfléchir à la manière dont ça impactera nos modes de consommation, et proposer des formations collectives, des « mises en situation » par exemple. Exemple, s’il s’avère que les villes n’existeront plus sous cette forme après une révolution, proposer des formations collectives à l’autonomie alimentaire ou même tout simplement au jardinage peut être intéressant dans une perspective écologique même révolutionnaire. Du jardinage participatif, n’importe quelle association citoyenniste de classe moyenne supérieure peut le proposer, mais la démarche n’est pas la même car la perspective n’est pas la même. Sur ce point, je citerai simplement Bobby Seale qui répondait aux reproches de « réformisme » lorsque le Black Panther Party mettait en place du soutien scolaire, des formations juridiques ou des petits déjeuners gratuits : « Un programme révolutionnaire, c’est un programme mis en place par des révolutionnaires en vue de remplacer le système exploiteur par un meilleur système. Le système réformateur émane du pouvoir en place et tend à apaiser le peuple. »
À l’inverse, les différences entre se discipliner soi-même pour réduire ses besoin ou accéder à une autonomie alimentaire permacultrice machin-chouette, il y en a 2 : la première, c’est que rien n’indique que ces pratiques individuelles puissent subsister telle quelle après une révolution écologiste : je ne sais pas, est-ce qu’il y aura assez de place pour que tout le monde cultive son carré de campagne ? L’autonomie alimentaire individuelle éco-durable machin chouette telle qu’elle existe aujourd’hui, rien n’indique qu’elle ne sera pas anti-écologique et contre-révolutionnaire si tout le monde s’y colle. Donc le problème est bien collectif de part en part. L’autre différence est semblable à celle entre l’injonction à « déconstruire ses comportements individuels » tels qu’on les trouve sur twitter ou sur le « queerbook » et une formation collective. L’injonction à se déconstruire soi-même reproduit les inégalités d’accès au savoir (et d’ailleurs google n’est pas du tout notre ami), assure l’intimité d’une autocritique de chambre dans laquelle on ne se confronte que peu avec sa propre toxicité finalement, ne donne aucun retour, aucune maîtrise, aucun aperçu des résultats potentiels, et permet surtout de se débarrasser du problème (les comportements toxiques) à peu de frais, sans jamais le résoudre. Une formation collective dans le cadre d’une organisation dédiée donne des repères, permet un certain suivi de la formation (c’est pas pôle emploi non plus hein), de modifier ou de faire évoluer cette formation, et de faire reposer une responsabilité collective sur une organisation identifiée si jamais les problèmes perdures : l’une (déconstruction individuelle des comportements) est moraliste l’autre (formation collective) est politique. Mais les deux concernent bien les comportements individuels.

2. Ta critique de la vidéo sur les douches courtes est bien vue, parce que je pense que c’est un point qui est insuffisamment développé y compris dans mon article, et qui mériterait sans doute un rajout. Je vais te citer : tu écris « D’ailleurs pour revenir à la video « shorter shower », je trouve un argument non valable : lorsqu’il parle de la balence ridicule entre les effet des ménages et celui de l’industrie/agriculture sur l’eau ou les déchets. De mon point de vue cet argument est irrecevable car l’industrie et l’agriculture sont des activités qui fournissent nos biens de consommation. Ces activités et leur impact sur l’environnement (sans parler de l’impact social ect…) sont donc impactés par la consommation des individus. »
En fait l’industrie ne fournit pas nos besoin individuels : l’industrie fournit un marché, ce qui est un mode de répartition des ressources extrêmement défectueux. Il n’y a aucune coïncidence entre les besoins et leur satisfaction sous le capitalisme; pour ne parler que de la bouffe, l’industrie agro-alimentaire est en crise de surproduction perpétuelle en même temps que la famine touche tel ou tel continent dans sa quasi-entièreté. Du coup les pauvres de ses régions ne mangent pas à leur faim, dans le même temps où les pauvres des centres historiques d’accumulation du capital (les-dits « pays riches ») souffrent d’obésité parce que leur budget les oblige à acheter de la merde, merde dans laquelle sont écoulés « artificiellement » les stocks de sel et de sucre surproduits par exemple. Par ailleurs, toutes les crises économiques depuis 30 ans sont des crises de surproduction. Bref je suis en train de chiner dans le Capital un passage qui parle de ça mais je ne le trouve plus, c’est dommage, mais tu vois l’idée : la coïncidence des besoins et de leur satisfaction par le marché est un mythe (mythe de la main invisible), et les famines n’ont pas lieu à cause d’un défaut de production (on produit largement assez pour nourrir l’ensemble de la population mondiale, et en fait on produit même bien trop), qu’à cause d’un défaut de répartition.

3. Il ne faut vraiment pas surestimer la bourgeoisie (ou la classe dominante si tu préfères). Ces gens sont bêtes et incultes, ils sous-traitent la gestion de leur propre bien-être aux classes d’encadrement (en échange d’une partie de la plus-value). Et cette bêtise apparaît très clairement dans la période actuelle : les risques écologiques posés par leur activité mettent en danger notre écosystème et nous-mêmes en tant qu’espèce (je pense par exemple au « scénario planète-étuve », ou au réveil de virus préhistoriques à cause du dégel du pergélisol, tu peux chercher sur un moteur de recherche quelconque tu verras, par contre c’est archi-déprimant). On peut imaginer qu’à court terme il puissent être mieux lotis, exerçant une violence inouï sur le reste de la population. Mais même ça ce n’est pas certain : la droite aime bien parler des « assistés par l’État » à propos des-dits « bénéficiaires » du RSA ; mais ceux qui ont réellement besoin de l’État (les vrais assistés quoi ^^), notamment de ses fonctions régaliennes (la police, la justice, l’armée), c’est la bourgeoisie. Et ces fonctions de l’État coûtent un pognon de dingue ! (pour reprendre une expression devenue célèbre ^^) ; ce sont des fonctions complexes, qui demandent une énergie folle et dépendent très fortement d’un réseau marchand dense et efficace, lequel est aujourd’hui d’autant plus fragile que complexe. Sur ces questions, je renvoie au très instructif (quoiqu’assez cher malheureusement) bouquin de Servigne et Stevens, « comment tout peut s’effondrer ». Ils disent bien que le meilleur scénario (le moins « catastrophique » pour tout le monde) face à un effondrement brutal de la civilisation pour des raisons écologiques, c’est celui où les gens sont solidaires : c’est seulement comme ça qu’on maximise les chances individuelles de survie. En bref on retrouve la vieille formule de Marx : en période de crise finale du capitalisme, c’est socialisme ou barbarie…

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Par : one piece treasure cruise wiki https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/#comment-5 Thu, 27 Dec 2018 11:31:26 +0000 http://www.assoeunomia.fr/?p=3510#comment-5 C’est important la bagarre dans One Piece.

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Par : Armelle https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/#comment-4 Tue, 23 Oct 2018 15:08:23 +0000 http://www.assoeunomia.fr/?p=3510#comment-4 Bonjour,
Dans la vidéo Shorter showers, je trouve hyper-bizarre l’argument de la comparaison « 10% seulement de la pollution est du fait des ménages, et 90% est du fait de l’industrie/agriculture industrielle » + propos similaire sur l’eau : « 10% seulement de la consommation d’eau est du fait des ménages, et 90% est du fait de l’industrie/agriculture industrielle »… Du coup modifier les comportements individuels ne sert à rien, ça pèse pour que dalle dans le problème.
En fait je ne trouve pas ça hyper-bizarre de présenter les choses de cette façon, je trouve ça complètement fou fou fou. Ce que veux dire : ces activités humaines, l’industrie et l’agriculture industrielle, fonctionnent pour fournir/nourrir qui ? Les ménages humains. Pas les animaux ou je ne sais qui habitant sur une autre planète. Du coup je ne comprends pas l’argument « 10% vs 90%, c’est pas nous qu’on est les méchants ! ». Il m’énerve même grandement. En fait il me laisse statufiée. Je ne comprends pas qu’on sépare les effets des ménages et les effets de l’industrie, quand l’industrie produit ce qu’elle produit à l’attention… des ménages.
Quand je mange un yaourt Dan’truc dont les ingrédients ont fait 8000km au total pour arriver sur la table de ma cuisine, moi certes je ne mets à la poubelle qu’un pot en plastique (mais bon moi ça déjà ça me rend dingue), mais je suis indirectement aux … litres d’eau qu’il aura fallu pour produire le lait, les tourteaux de soja qu’on a fait venir du Brésil pour nourrir les vaches, les km pour amener les bout de fruits séchés de je ne sais quelle usine de jus de fruits à l’autre bout de l’Europe, etc.
Ca ne ne voit pas dans le « petit pot de plastique » qui se trouve dans ma poubelle (et c’est d’ailleurs bien là le problème), et pourtant mon achat a participé à tout ça.
C’est limite de la mauvaise foi de refuser de faire le lien.
Hauts les coeurs.

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Par : Jacques Bolo https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/#comment-3 Tue, 18 Sep 2018 10:03:18 +0000 http://www.assoeunomia.fr/?p=3510#comment-3 Effectivement, la critique de la consommation est réactionnaire, mais ce n’est pas pour des questions de mots (biais intellectualiste), mais simplement parce qu’elle est née au début de la consommation de masse (voir par exemple http://www.exergue.com/h/2016-07/tt/ortega-y-gasset.html et autres), par des intellos (forcément une rare élite à l’époque donc) qui étaient influencés par les discours élitistes ou cathos (fondés alors sur l’idéal monastique). Ce n’est plus le problème aujourd’hui (même pour l’ancien tiers-monde où la diffusion de masse est en cours).

Par contre, la solution ne peut pas venir du discours marxiste qui était simplement issu d’une époque encore antérieure, et qui s’est maintenu presque inchangé (et c’est une explication des catastrophes qu’il a objectivement produit) et qui trouve souvent (presque toujours en fait) sa légitimité par une prétention imbécile à un retour à l’origine (rengaine sur le modèle réactionnaire d’ailleurs). Ce qui relève plutôt d’une cléricature que d’une pensée objective (l’excuse est qu’il est difficile de trier dans l’accumulation de textes inutiles, un peu comme sur Internet aujourd’hui).

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Par : nono https://eunomia.media/2018/08/27/pourquoi-la-critique-de-la-consommation-est-tendanciellement-reactionnaire/#comment-2 Sun, 16 Sep 2018 21:16:54 +0000 http://www.assoeunomia.fr/?p=3510#comment-2 Salut ! J’ai trouvé ton article intéressant et il soulève des questions que je me pose souvent. Je suis d’accord avec toi sur une grande partie de ta démonstration : confusion dans l’accusation du consommateur, solution uniquement individuelle vouées à l’échec et cette saleté de culpabilité que l’on fait peser sur les individus avec le moins de marge de manœuvre dans notre société… Mais en regardant la vidéo « shorter shower » je me suis rendu compte de mes désacords avec ta démonstration : je trouve absurde l’idée que si un jour, un groupe de personnes (monde entier, pays ou simplement salariés d’une boite peu importe) arriverait a se debarasser de l’élite qui les opprime et spoile le fruit de leur travail, on arriverait alors a trouver des solutions environnementales (pour l’exemple de l’environnement). Pour moi il est aussi absurde de chercher la solution a un problème seulement dans l’abolition des rapports de force ou bien seulement dans des actions individuelles (ici la consommation). A mon avis il est necessaire (et complémentaire) de develloper les 2 approches ! Si l’on prends comme exemple la gestion des déchets : imaginons l’abolition du modèle capitaliste (si dieu le veut), il faudra tout de même effectuer un travail individuel pour éviter la surproduction qui mènerait à plus de déchets, le gaspillage, la polution… pour moi tous ces problèmes ne sont pas uniquement liés au rapports de force entre les humains (même si bien sûr le capitalisme, qui touche aussi le rapport des humains avec leur environnement est au centre de ces problématiques). Ces problèmes dans mon exemple sont aussi lié à la manière de vivre individuellement. D’ailleurs pour revenir à la video « shorter shower », je trouve un argument non valable : lorsqu’il parle de la balence ridicule entre les effet des ménages et celui de l’industrie/agriculture sur l’eau ou les déchets. De mon point de vue cet argument est irrecevable car l’industrie et l’agriculture sont des activités qui fournissent nos biens de consommation. Ces activités et leur impact sur l’environnement (sans parler de l’impact social ect…) sont donc impactés par la consommation des individus. Et ces derniers peuvent avoir un pouvoir sur leur consommation (quand ils en ont déja la possibilité bien entendu). Voila désolé pour le pavé c’est un sujet qui me pose beaucoup de questions, je serais intéressé de connaitre ton point de vue. Merci pour l’article !

PS : Un autre truc qui me chiffonne avec cette vidéo c’est qu’il dit a un moment en gros « nous allons tous mourir si nous continuons dans ce rapport avec notre environnement ». Je ne suis pas devin mais j’ai confiance dans les plus riches pour marcher sur la têtes des pauvres afin de se maintenir en vie (voir avec le même confort)… Je pense que les plus impactés par tous ces changements seront les plus pauvres et les plus faibles comme c’est déja le cas maintenant… c’est pourquoi l’abolition des rapport de domination et d’exploitation est une condition essentielle pour moi.

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